Ma chronique – Un monde pour Clara de Jean-Luc Marcastel

Auteur : Jean-Luc Marcastel

Editions : Blackmoon

Pages : 346

Tome : 1

Prix : 16,50€

Date de sortie : 09 octobre 2013

Public : Young Adult

Résumé

«  2027. En France.
Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations.
Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité.
Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe,
avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma…
Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé.
Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé… »

J’avais déjà entendu parler de Jean-Luc Marcastel surtout grâce au Dernier hiver, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire. Alors quand j’ai vu qu’il publiait un autre roman Young Adult je me suis jetée dessus. Je tenais à remercier les éditions Black Moon pour m’avoir permis de lire ce livre avant sa sortie.

Diane est une jeune femme de 20 ans, qui suite à la disparition de sa sœur va tout faire pour se battre contre ce gouvernement français, qui se moque des conséquences de ses choix sur son peuple. Mais lors d’une manifestation comme les autres tout va déraper…

Ce livre est une petite pépite… Je ne vais certainement pas tourner autour du pot pour cette chronique ; j’ai adoré me plonger dans l’univers que nous propose l’auteur. Cet univers n’est pas si éloigné du notre en fin de compte, surtout au début du roman; car pour une fois cette dystopie m’a paru tellement réelle voire concrète que je dois avouer en avoir un peu peur.

Diane est une héroïne que j’ai aimée de A à Z. Elle reste profondément humaine et surtout elle aime les humains ! Je sais que cette phrase peut vous paraître bizarre, mais dans un monde où les hommes s’effacent pour laisser la nature reprendre plus ou moins ses droits, on en vient vite à perdre la valeur d’une vie humaine. Et c’est vraiment le message percutant que je garderai de ce livre : à quel point l’humain peut s’oublier lui-même…

L’auteur m’aura transportée dans son livre avec une force inouïe, j’ai été tellement triste en fermant ce livre… Je ne sais pas s’il y aura un tome deux, en tout cas j’espère vraiment qu’on aura la suite de cette histoire, voir ce qu’il peut arriver à nos héros, si leurs nouveaux rêves vont enfin se réaliser… Bref vous l’aurez compris ce roman me laisse avec encore plein d’interrogations, et j’espère de tout cœur pouvoir retrouver cet univers et ses personnages pour un autre tome au moins…

Au niveau des personnages, nous avons deux personnages récurrents : Diane et Léo. Tous les deux vont nous montrer les deux facettes que la Révolution Verte pourrait avoir et je dois avouer qu’une des deux m’a vraiment fait peur… Il y a ensuite des personnages secondaires très importants tout au long du roman, qui auront tous un moment crucial à jouer et ils joueront leur partition à merveille ; il s’agit de : Clara, Zoé, Acacia, Xavier et Gaëlle en autres. J’ai aimé ces personnages autant que nos deux héros c’est pour dire !

La seule chose qui m’aura ralentie dans ma lecture est au final les passages trop descriptifs du roman, je ne suis pas adepte du genre ceci dit. L’auteur a une très belle plume, je suis la première à le dire, mais les grandes descriptions ce n’est pas ma tasse de thé…

Pour finir, un roman bouleversant, qui donne matière à réfléchir, qui m’aura fait pleurer à plusieurs reprises et qui je l’espère vous transportera autant que moi.