Les interviews de Moody, Moody

Interview de Marika Gallman !

Bon parlons bien mais parlons peu, j’aime beaucoup cette auteur et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que j’ai eu à la préparer !

Allez c’est parti 🙂

Moody-ok

Lorsque j’ai voulu préparer cette interview, il a bien fallu que je sache comment « introduire » l’auteur que j’ai eu la chance de pouvoir interviewer. Alors j’ai fait comme tout le monde, j’ai tapé son nom dans Google et là je suis tombée de haut… Aucune page Wikipédia sur elle ! Me voilà vraiment déçue et même franchement dans la mouise si vous voulez tout savoir… Mais Ô miracle, notre auteur à un site internet bien à elle, et c’est donc tout naturellement que j’ai été sur l’onglet « Biographie ». Un fou rire plus tard, voilà comment notre invitée mystère se présente :

 « née en 1983, en Suisse. Collectionneuse acharnée de post-its et de personnalités multiples, elle rate de peu une carrière de scénariste à Hollywood en écrivant à seulement 12 ans le scénario d’un Indiana Jones 4 qui ne sera pas retenu, faute de frigo dans l’intrigue. Elle se console devant ses séries préférées, dont elle rejoue les scènes cultes chaque nuit à voix haute dans son sommeil, quand elle ne se relève pas en douce pour regarder des films d’horreur. Attirée par les ambiances sombres et les hommes aux dents pointues, elle se lance dans l’écriture de son premier roman en 2009. »

Si à ce stade vous n’avez pas trouvé de qui on parle c’est vous qui avez un problème nah !

Alors Marika après une telle présentation quelque chose à rajouter pour peaufiner ce beau portrait ?

 Oui : merci !

On va essayer de sauter les questions récurrentes et passer aux choses sérieuses si tu le veux bien. La première fois que j’ai rencontré le personnage de Maeve je me suis dit « Put**n de m**de ce personnage déchire sa r*ce ! » à quelques vaches prêt… Es-tu partie dès le départ avec l’idée d’un personnage aussi « nature », ou est-ce quelque chose que tu as rajouté au fur et à mesure ?

Les gens me regardent toujours un peu de travers quand je dis que mes personnages sont autonomes et décident eux-mêmes d’à peu près tout, dont leur prénom et leur caractère. Mais quand j’ai créé Maeve, je me suis concentrée sur ce que je ne voulais pas qu’elle soit, et elle a débarqué telle quelle, avec son caractère, son cynisme, et son amour pour la tequila. Moi, j’ai juste essayé de la tenir en laisse et ai gommé quelques gros mots (sisi).

J’ai eu le plaisir de te rencontrer, les deux fois au salon de Montreuil, et tu m’as chambrée les deux fois sur ma peur des araignées… Pourtant je sais de source sûre que tu as autant peur que moi de nos amies à 8 pattes, alors une question me vient là, tout de suite, pourquoi avoir autant de scène avec elles ?

Précisément pour cette raison ! C’est génial de se faire peur, non ? Un bon film d’horreur, un manège de fête foraine où ton estomac reste sur place alors que le reste de ton corps descend violemment, quelqu’un qui te dit « Il faut qu’on parle »… Non ? La peur est une émotion terriblement puissante, et une qui me plaît autant si ce n’est plus que l’amour, par exemple. Enfin, en tant qu’auteur, parce que sur un plan personnel, je préférerais passer ma vie avec quelqu’un que j’aime plutôt que quelqu’un qui me fait peur (étrange). Et aussi parce que ça vous fait parler. D’ailleurs, j’ai pensé à vous toutes dans le tome 5. Ne me remerciez pas.

Maintenant que nous avons quand même pas mal avancé dans l’aventure de Maeve Regan tu peux nous l’avouer que tu adores jouer avec nos nerfs… Ou alors tu es simplement sadique ?

Il y a tellement de manières de répondre à cette question… Mais on va faire ça sérieusement, pour une fois. Bien que je ne renie en aucun cas mon ascendant sadique, je pars du principe que l’histoire ne serait pas très intéressante si c’était juste celle d’une fille qui découvre qu’elle a un père vampire qu’une prophétie annonce qu’elle doit tuer, qui se pointe à la fête de famille et l’embroche devant le barbecue. Dans la fiction comme dans la vie, si tout était simple, on s’ennuierait. Mais, dans la fiction, on peut se lâcher et tuer des gens. Même plusieurs fois la même personne. Pourquoi se priver ?

Et puis, honnêtement, après 3 ou 4 tomes, si vous lisez encore, c’est vous les sadiques. (tu marques un point xD)

Lorsque j’ai fini le tome 1 j’ai râlé, le tome 2 j’ai eu envie de t’étrangler et le tome 3 j’ai vraiment voulu t’étriper… Des conseils pour moi avant de commencer ma lecture du 4ème opus de ta saga ?

Ah, j’ai mis trop longtemps à répondre ! Je voulais dire « Bonne chance ! », mais tu as survécu, à ce que j’ai vu 🙂

Concentrons-nous maintenant sur toi. On voit souvent passer sur Twitter de petits messages sur tes soirées challenge écriture ou NaNo. Ce qui ressort de ces soirées est genre « génial » « trop bien » « idéal » ou le lendemain tu te rends compte qu’il faut tout reprendre genre « WTF » « c’est moi qui ai pondu ça » ?

Honnêtement ? Neuf fois sur dix, c’est monstrueux. Et quand je dis monstrueux, je n’exagère pas. Ça ressemble aux listes de courses d’une gamine de 10 ans (sans vouloir insulter ni les jeunes filles de 10 ans ni les listes de courses). Il est exceptionnellement rare qu’un de mes premiers jets soit bien, ou juste potable. J’ai besoin de lancer une base, ce qui est le plus difficile – pour avoir de la matière à retravailler, ce qui est impossible à faire sur une page blanche –, mais mon vrai travail d’auteur commence à la réécriture, quand je reprends le texte et que j’enclenche toutes les caméras pour voir ce qui se passe sous différents angles et pourquoi et comment le retranscrire au mieux.

Sandy Williams est une auteur que j’adore et je sais que tu papotes avec elle (tout ce sait sur Twitter ^^ »), aimes-tu sa trilogie Sidhe ? Est-ce que cela serait le genre de roman que tu aurais aimé écrire ?

J’ai plus qu’aimé : j’ai adoré. Son univers, ses personnages, son écriture. Pour ne rien gâcher, c’est une personne vraiment adorable. J’étais aux anges quand Milady l’a publiée, et quelque part vraiment fière de me retrouver dans la même collection qu’elle. C’est le genre de roman que je suis incapable de lâcher. J’ai d’ailleurs eu la chance de faire beta lectrice sur le troisième tome, et il est absolument magnifique. J’ai pleuré et je l’ai insultée ce qui, en langage gallmanien, est le plus beau compliment que je puisse faire à un auteur. Elle m’a surprise et n’est jamais tombée dans la facilité, et je suis plus qu’impatiente de la découvrir dans d’autres histoires.

Et j’aurais détesté l’avoir écrit ! Comme tous les livres que j’ai aimés, en fait. Je reste une lectrice, et tomber sur un roman qui m’emporte dans un tourbillon d’émotions et d’aventures me donne juste envie d’en lire plus du même acabit.

Petite question qui me turlupine : avec toutes ces adaptations de romans que l’on voit fleurir sur nos écrans, as-tu déjà réfléchi à quels acteurs tu voudrais voir pour donner vie à tes personnages ? (Au moins Maeve, Lukas, Walter. Et Lala aussi♥)

J’y ai réfléchi uniquement parce qu’on m’a posé la question plusieurs fois et, honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. Ça devient frustrant, de mon côté 🙂 Ils ont tous un visage dans mon esprit, visage qui ne correspond de près ou de loin à aucun acteur que je connais. Par contre, je serais curieuse de savoir qui les lecteurs imaginent !

Allez dernière question. Après Rage de dents, Dent pour dent, La dent longue et A pleines dents j’ai envie de te demander à quand « Dent ton… » ^^ »

Eh bien figure-toi que je l’ai proposé à mon éditeur. J’aime bien raconter cette anecdote, j’espère qu’il ne m’en voudra pas. On était en train de boire un thé pendant le dernier salon du livre de Paris, et je lui dis « Sinon, pour le dernier tome, qu’est-ce que tu penses de Dent ton cul ? » Il a froncé les sourcils comme s’il se demandait si j’étais sérieuse, et il a juste répondu « Non. » On a continué à parler de choses et d’autres et, dix minutes plus tard, il s’écrie « Ah ! “Dent” ton cul ! Je viens de comprendre ! », il a laissé passer quelques secondes avant d’ajouter : « Mais non. » Tant pis ! Par contre ça fera un bon titre pour la version pr0n clandestine.

Pour pimenter un peu tout ça j’aimerai jouer à un petit jeu que tu dois connaître que j’appellerai « Si je te dis tu me dis ? » Sachant que tu es une fan de série TV je resterai dans ce domaine ça ^^ :

Si je te dis Sunnydale tu me dis… promotion 99 ! (yessssss !)

Si je te dis Sully tu me dis… Mulder a retrouvé ton C à la réserve. (je parlais de Docteur Quinn mais ta réponse est magnifique xD)

Si je te dis Piper tu me dis… Billie, Perabo, Prue ! (Doctor Whooooo ♥)

Si je te dis Winchester (♥) tu me dis… yes please. (♥♥♥)

Si je te dis Brandon tu me dis… de Moudon. Pardon. Pitch Pit.  ( 😀 )

Si je te dis Monica tu me dis… combien de caméras tournaient ce jour-là ? (celle j’avoue ne pas avoir compris xD)

 

Un grand grand graaaaaaaaaaaand merci à Marika d’avoir bien voulu se prêter au jeu 🙂 Et c’est quand tu veux pour une autre session, pourquoi pas avec Sandy Williams 😛 *rêve*

Vous pouvez retrouver Marika sur son site internetFacebook et Twitter mais c’est à vos risques et périls hein (♥)…

Marika Gallman

2 réflexions au sujet de “Interview de Marika Gallman !”

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